Faisant référence à plusieurs événements tragiques de l’histoire du Mali survenus en mars, beaucoup de maliens estime que «Marisikalo magni», c’est à dire que le mois de mars est dangereux. En tant que citoyen malien, blogueur, même si je suis beaucoup passionné de culture et de sport, je me dois de m’exprimer face à la situation très préoccupante que traverse notre cher Maliba.
Le mois de mars à toujours été un mois «chaud» dans ce pays pour les régimes, de Moussa Traoré et de Amadou Toumani Touré, la décision du gouvernement de l’achat de crédit téléphonique et les services de transaction par mobile moneye impopulaire est venu s’ajouter au préavis de suspension des services Assurance Maladie Obligatoire (AMO).
I y’a quelques jours, avant ce fameux préavis de suspension du service AMO dans les structures privées de santé débats dans les grins étaient jalonné « Je ne pardonnerai pas », « Je ne serais jamais d’accord », « Je suis d’accord », « Burkina ceci, Niger cela ». La population, dans sa grande majorité, même ceux qui soutiennent de façon permanente les autorité de la transition, est légitimement fâchée et en colère contre ces nouvelles mesures. À priori, nous sommes face à une crise majeure.
Dans les grins, les polémiques sont loin de désenfler sur les indemnités des membres du Conseil National de Transition (CNT). Les artistes, les influenceurs et beaucoup de Maliens réclament revoir à la baisse, voire supprimer de leurs salaires. Certains rappellent, au Burkina Faso, les membres de l’organe législatif ne vivent que des primes de sessions.
Supprimer le salaire de 148 conseillers nationaux (soit moins de 200 personnes) n’est-il pas un petit sacrifice si cela peut bien éviter des problèmes à près de 25 millions de Maliens ?
Pour ma part, ce sacrifice n’est pas de trop pour le Mali. Les aux autorités de la transition malienne devraient, prendre en compte ces préoccupations légitimes des citoyens lambda et d’agir rapidement en conséquence alors même que l’homme la superstar du prêchee (Cherif Ousmane Madani Haïdara) leur demande de foncé dans la droiture malgré tout. Il n’est jamais trop tard !
Disons-le sans langue de bois, la coupe est pleine ! Ces complications en boucle, qui font toujours surface en période de transition, sont des indicateurs d’un malaise profond dans notre société.
J’en appelle solennellement aux autorités en place : restons patriotes, restons vigilants et mobilisons-nous pour relever ce défi de l’Aliance des Etats du Sahel (AES). Ensemble, faisons entendre notre voix pour exiger des solutions durables et équitables sur l’espace du Sahel. L’avenir de notre zone en dépend.
En janvier 2022 et bien avant le président de la transition, le général de division Assimi Goïta avait pourtant prévenu, que l’indépendance et l’autonomisation allait bien avoir des des conséquence et des prix à payé. Je crois que beaucoup de nos concitoyens n’avait pas compris le message et je croyait que sa prenait en compte tout cela. Il y’a eu un coup d’état en 2020 puis en 2021. Nous avons accepter. Nous sommes condamné assumer les conséquences. Le président n’est pas le plus intelligent. Toutefois, il reste le mieux informé, si nous acceptons de le suivre dans ces décisions on ne peut que se soumettre. Que Dieu bénis le Mali et guide nos pas dans l’AES !
